Le Parti communiste du Venezuela a dénoncé le meurtre d’un autre militant et a accusé le système judiciaire chaviste de ne pas avoir enquêté

Le Parti communiste du Venezuela (PCV) a dénoncé lundi le meurtre de son militant Juan de Dios Hernández dans l’État d’Apure, à la frontière avec la Colombie, moins de trois mois après la mort de José Urbina, membre de la même formation, dans la même région.« Moins de trois mois après le meurtre du militant communiste José Urbina, un communicateur populaire renommé à Apure, le camarade Juan de Dios Hernández, leader social du Parti à Puerto Páez, a été enlevé et assassiné », a écrit le secrétaire général de l’organisation politique, Óscar Figuera sur son compte Twitter.Le député également de l’Assemblée nationale (AN, Parlement) a rappelé que Hernández et Urbina, tués le 10 janvier, étaient actifs dans la même cellule du Parti et « ont été tués dans la même ville ».Le parti a exigé que le ministère public mène une enquête « approfondie » sur les meurtres de ses militants à Apure et a exigé une déclaration des autorités fiscales.« Nous dénonçons à l’opinion publique nationale et internationale le meurtre de nos cadres sans que le ministère public prenne une décision ou mène une enquête en temps opportun », a déclaré le parlementaire, qui a critiqué le « silence institutionnel ».L’incident a également été dénoncé sur le même réseau social par l’ancien député chaviste Juan Francisco García Escalona, qui a affirmé que Hernández avait été tué par des groupes armés opérant dans la région frontalière.« J’élève à nouveau la voix pour rejeter l’assassinat de dirigeants politiques à Apure. Juan de Dios Hernández, qui était membre du PCV, a été enlevé et tué par des groupes armés opérant à Puerto Páez, les excès se poursuivent à notre frontière. La justice ! », a écrit García Escalona sur Twitter.Comme dans le cas d’Urbina, on ignore si Hernández avait reçu des menaces en raison de son statut de membre du PCV ou pour toute autre raison.Le PCV avait déjà demandé au bureau du procureur d’enquêter sur le meurtre de son militant, qui a également travaillé comme journaliste.(Avec des informations d’EFE)CONTINUEZ À LIRE :Un militant de Fundaredes a passé trois ans en prison, a subi des pressions pour plaider coupable et a été jugé pour des crimes non qui lui sont attribuablesLa mission d’établissement des faits a rappelé ce que le rapport de Bachelet était muet à propos du Venezuela : la mort du général Baduel et des réformes juridiques non garanties

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